Diagonale d'écran | 16 " |
Définition d'écran | 2560 x 1600 |
Dimensions (largeur, longueur, épaisseur) | 355 x 250 x 22 mm |
Poids | 2.1 kg |
Processeur | AMD Ryzen 9 AI 370 HX |
RAM | 32 Go |
Carte graphique | Nvidia GeForce RTX 5090 160W |
Mémoire vidéo | 24 |
Stockage | SSD 2 To |
Système d'exploitation | Windows |
Dalle | OLED |
Brillance dalle | Brillant |
Ecran tactile | Non |
Hybride | Non |
Connectique | 2 x USB-C, 3 x USB-A, 1 x HDMI, 0 x DisplayPort, 0 x Ethernet, 1 x Lecteur SD, 1 x Sortie casque |
Refroidissement | Ventilateur |
Indice de réparabilité | 5.8 /10 |
Le Razer Blade 16 se refait une beauté en 2025 avec un châssis plus fin et léger grâce à l’intégration d’un processeur AMD Ryzen AI moins énergivore. Les joueurs de tous poils et créateurs de contenu seront ravis de retrouver la GeForce RTX 5090 de Nvidia pour des parties endiablées et des temps de traitement réduits.
Le Blade 16 est le PC portable de Razer le plus couru de la marque, idéalement placé entre le nomade Blade 14 et le sédentaire Blade 18. Vous l’avez compris, il est ici question de taille d’écran.
Pour cette édition 2025, Razer a revu en profondeur la philosophie de son Blade 16 afin de le rendre encore plus polyvalent et, surtout, moins encombrant. La marque a fait un choix de raison, et pour y parvenir, elle a délaissé les processeurs -HX d’Intel dérivés des processeurs de bureau pour d’autres -HX, cette fois d’AMD, spécialement conçus pour les PC portables.
Le Blade 16 est annoncé comme 30 % plus fin que son prédécesseur. © Les Numériques
Côté GPU, Razer s’équipe chez Nvidia, à défaut d’autre concurrent, et adopte l’architecture Blackwell des GeForce RTX de série 50. Encore une fois, la firme a dû faire une concession sur l’enveloppe de puissance accordée au GPU en la réduisant à 160 W, contre 175 W pour le modèle avec GeForce RTX 5090.
Les tarifs du Razer Blade 16 s’échelonnent de 2999 € avec une GeForce RTX 5070 Ti à 4399 € pour notre modèle de test en RTX 5090. À ce prix, nous avons tout de même droit à 32 Go de mémoire vive et 2 To de stockage.
Le châssis du Razer Blade 16 est en aluminium brossé de couleur noire, orné du fameux logo aux serpents verts sur son capot. La marque n’a pas cédé à la mode du RGB à gogo ou des lignes acérées dans tous les sens, conférant à la gamme Blade un design passe-partout. Hormis ce fameux logo, on pourrait presque le confondre avec un MacBook Pro doté d’un noir plus profond que celui utilisé par Apple.
Pas de doute, il s'agit bien d'un PC portable Razer. © Les Numériques
Les mensurations sont plutôt contenues pour un ordinateur de 16 pouces, d’autant plus avec un fort penchant pour le jeu. Comptez 35,5 cm de largeur pour 25 cm de profondeur. Pour ce qui est de la hauteur du châssis, nous avons mesuré 1,53 cm sur sa partie la plus fine, 1,8 cm au niveau de la carte mère et 2,2 cm avec ses patins antidérapants. Ces derniers surélèvent la machine pour assurer une meilleure circulation de l’air.
Le Razer Blade 16 (2025) a subi une sacrée cure d'amincissement. © Les Numériques
L’ouverture du capot s’effectue d’un doigt et découvre la dalle Oled à la finition brillante. Dépourvu de pavé numérique, le clavier gagne une colonne de touches macro sur le côté droit. Loin de renier son ADN gaming, le Blade 16 embarque évidemment un rétroéclairage RGB par touche avec personnalisation pour les jeux reconnus. Les touches parfaitement carrées offrent un retour franc et une frappe bien marquée.
Le clavier est évidemment rétroéclairé RGB avec une personnalisation qui défie l'entendement. © Les Numériques
L’immense pavé tactile est du même acabit avec une glisse agréable et une prise en compte exemplaire des gestes Windows. S’il fallait trouver un point négatif à ce pavé tactile, cela concernerait les coins inférieurs qui s’enfoncent un peu trop à notre goût.
Le pavé tactile est immense. © Les Numériques
La connectique proposée par le Razer est variée : comptez trois ports USB-A, deux ports USB-C supportant la charge et le DisplayPort, un port HDMI 2.1 et un lecteur de carte SD à la norme UHS-II (pratique pour dérusher rapidement). Certains pourront regretter l’absence d’un port Ethernet, mais Razer propose une solution dans ce cas : ses hubs USB-C.
Le lecteur de carte est à la norme UHS-II, parfait pour les créateurs de contenu. © Les Numériques
Pour la partie sans-fil, Razer utilise une puce MediaTek MT7925 compatible wifi 7. Cependant, elle ne prend pas en charge l’entièreté de la norme. En effet, elle ne gère pas la largeur de bande de 320 MHz, mais de 160 MHz. Résultat, le débit maximum théorique est de 2,8 Gb/s au lieu de 5,6 Gb/s. Connecté au Deco BE85 de TP-Link, nous avons relevé un débit maximum de 2 Gb/s, ce qui est plus que suffisant pour profiter d’une fibre 1 Gb/s.
La webcam et ses capteurs infrarouges compatibles Windows Hello. © Les Numériques
Dotée d’un capteur 1080p au rendu plus que correct, la webcam est compatible infrarouge et, grâce au NPU de son processeur, propose les effets Studio de Windows avec suivi des yeux, flou d’arrière-plan et cadrage automatique.
Deux ventilateurs et une énorme chambre à vapeur se chargent de dissiper les calories du processeur et de la carte graphique. En mode Performance et durant une session de jeu, nous avons relevé des températures relativement élevées entre la rangée des touches de fonctions et l’écran. Mieux vaut ne pas y mettre les doigts durant une session gaming, au risque de se faire surprendre. Nous avons relevé des températures de l’ordre de 53 °C dans cette zone. Les touches ZQSD, elles, sont épargnées puisqu’elles sont situées juste au-dessus d’un ventilateur, ainsi que les touches fléchées. Seule la partie centrale du clavier s’échauffe avec 43 °C.
Le système de refroidissement du Blade 16 2025. © Les Numériques
Les nuisances sonores du Razer Blade 16 2025 sont dans la norme des PC gaming avec 48,4 dB mesurés en mode Performance, 46,4 dB en mode Équilibré et 42,4 dB en mode Silencieux. C’est peu ou prou le bruit des Asus TUF A14 et Zephyrus G16, mais bien inférieur à celui de l’Acer Nitro V15 qui dépasse les 50 dB.
Les zones essentielles en jeu restent relativement fraîches. © Les Numériques
Le Razer Blade 16 (2025) mis à notre disposition par Nvidia abrite un processeur AMD Ryzen AI 9 370 HX. Il est doté de 12 cœurs Zen5 multithreadés (12C/24T) pouvant atteindre 5,1 GHz sur ses quatre cœurs Zen5, et 3,3 GHz sur les cœurs Zen5C. C’est à la base un processeur dédié à la mobilité avec une enveloppe thermique de 28 W pouvant atteindre l55 W en pic. Nous sommes ainsi assez loin du Core i9 14900HX hébergé par le Blade (2024) avec ses 24 cœurs et 32 threads pouvant atteindre 5,8 GHz et 155 W en pic.
32 Go de mémoire vive accompagnent par ailleurs le Ryzen 9 et 2 To de SSD permettent de stocker vos données et jeux vidéo.
Indice de performance du processeur (le plus grand est le meilleur). © Les Numériques
Ainsi équipé, le Blade 16 2025 et le Ryzen AI 9 370 HX obtiennent un indice de performance de 91, qui le place ainsi au coude à coude avec la puce Apple M4 du MacBook Pro. Il reste cependant en retrait du M4 Pro qui se montre 25 % plus performant (113).
Face aux PC sous Windows, ce Blade 16 se montre sous son bon jour, en attendant l'arrivée des processeurs HX d'Intel réservés aux PC pour gamers. Toutefois, pour illustrer le manque de pèche du Ryzen AI 9 370HX face à son prédécesseur, il suffit de comparer les scores du benchmark R23 que nous avons soigneusement conservés : 31 724 en multitâche pour le Core i9 14900 HX du ROG Scar 18 d’Asus, également présent dans le Blade 16 de 2024, et “seulement” 23 615 pour ce Blade 16 ( 2025). Le score en single core est quasiment identique : 2143 pour l’Intel contre 2018 pour le Ryzen.
En pratique, le Ryzen 9 du Blade 16 de 2025 se montre moins véloce qu’un Core i9-14900HX sur des tâches sollicitant l’ensemble des cœurs de son processeur. Cependant, il se révèle tout aussi réactif pour les tâches quotidiennes.
Quoi qu’il en soit, avec une GeForce RTX 5090 dans ses entrailles, le Blade 16 peut exécuter de nombreuses tâches sur le GPU et économiser un temps précieux sur les rendus. Ainsi, notre scène Blender met à peine 24 s pour être rendue, alors qu’il faut 84 s sur le MacBook Pro M4 Pro et 31 s sur le Mac Studio M4 Max.
Temps de traitement selon les logiciels (le plus court est le meilleur). © Les Numériques
Le temps d’encodage sous Premiere est un poil plus rapide avec le M4 Max du MacBook Pro, tandis que les temps d’application de nos filtres sous Photoshop sont bien plus courts en compagnie de la marque à la pomme. L’application du traitement Prime XD2s dans DXO PhotoLab reste cependant largement à l’avantage de la GeForce RTX 5090 du Razer Blade 16.
Le SSD n'est pas à la norme PCIe5, mais ses performances restent tout à fait suffisantes et il se montre très endurant sur les longs transferts de fichiers.
Ce n'est pas le plus rapide des SSD, mais vous ne vous en rendrez pas compte. © Les Numériques
Pour aller plus loin :
Le Blade 16 (2025) embarque une carte Nvidia GeForce RTX 5090 accompagnée de 24 Go de VRAM type GDDR7. Son enveloppe de puissance est fixée à 160 W par Razer, alors que dans les pilotes Nvidia, 175 W sont affichés. En pratique, dans l’ensemble de nos tests en jeu, le TGP n’a jamais dépassé 150 W.
Le Blade 16 et sa RTX 5090 à 160 W sont les plus performants… pour le moment. © Les Numériques
Suite au renouvellement de notre protocole de test et en l’absence d'essai d'un modèle très haut de gamme, ce Razer Blade 16 prend très nettement la tête de notre indice de performance GPU. Il conviendra d’attendre les modèles de la concurrence pour effectuer un véritable classement des meilleurs GPU.
En comparant avec les résultats obtenus sur le Blade 16 (2023) avec une GeForce RTX 4090, le Blade 16 GeForce RTX 5090 est seulement 6 % plus performant en 1080p. Ceci s’explique par un processeur — le Ryzen 9 employé par Razer — qui bride les performances de la GeForce RTX 5090.
Nombre d'images par seconde selon les jeux réglés au maximum. © Les Numériques
En pratique et dans la définition native du Blade 16 (2560 x 1600 pixels), la GeForce RTX 5090 permet d’atteindre en moyenne 75 images par seconde (i/s) sur notre panel de jeux au rendu rastérisé. Le passage au rendu raytracing fait chuter le framerate de 30 % pour osciller aux environs de 50 i/s. Il faut dans ce cas activer le DLSS (mode Qualité) pour retrouver un framerate fluide. L’activation de la Frame Generation 2x, voire 4x, dans les jeux compatibles permet de chatouiller les 200 i/s.
Razer reconduit la dalle Oled du Blade de 2024. D’une définition de 2560 x 1600 pixels, elle est rafraîchie à 240 Hz et est compatible G-Sync. Sur batterie, couplé à l’option Optimus de la carte graphique, son rafraîchissement peut descendre à 30 Hz si aucune action de la part de l’utilisateur n’est détectée.
La dalle Oled est particulièrement brillante, une hérésie sur un PC gamer. © Les Numériques
Le passage sous notre sonde révèle une dalle parfaitement calibrée avec un delta E de 1,2, bien en deçà du seuil de 3 au-delà duquel l'œil perçoit les dérives colorimétriques. La température des couleurs est proche de la perfection avec 6603 K relevés, 6500 K étant la valeur idéale. Évidemment, grâce à la technologie Oled, les contrastes sont presque infinis et la latence inférieure à la milliseconde.
Enfin, la luminosité maximale de la dalle est de 403 cd/m², une valeur correcte qui ne suffit malheureusement pas à contrer les reflets de la finition brillante de la dalle. Nous avons d’ailleurs mesuré une réflectance de 48 %, bien loin des 9,6 % de lumière réfléchie du traitement nanotexturé des MacBook Pro. Et si l’on n’est pas fan de la marque de Cupertino, Asus propose des ROG Oled avec un traitement antireflet qui permet de descendre à 30 % de lumière réfléchie.
Le Blade 16 GeForce RTX 5090 (2025) est équipé de quatre haut-parleurs, deux de chaque côté du clavier et deux autres sous le châssis, de part et d’autre de la batterie.
Le haut-parleur du coin inférieur gauche. © Les Numériques
À l’écoute, pour peu que l’on reste sous les 50 % de volume, le rendu est plutôt propre, bien que manquant encore de basses. Au-delà, de la sibilance apparaît et les haut-parleurs offrent alors un rendu plus brouillon. Dans Synapse, le préréglage Musique offre le rendu sonore le plus naturel, les autres modes transformant le rendu façon salle de bains.
La sortie casque offre pour sa part de bons résultats avec un niveau de sortie plus que suffisant pour gérer un casque à forte impédance, une distorsion imperceptible et une dynamique élevée. Seule la diaphonie est un peu faible, les effets stéréo seront donc moins marqués qu’attendu.
Razer Blade 16 (2025) | Moyenne des PC testés | |
---|---|---|
Niveau de sortie | 270 mVRMS | 174 mVRMS |
Distorsion + bruit | 0,01 % | 0,018 % |
Plage dynamique | 92 dB | 98 dB |
Diaphonie | -35 dB | -58 dB |
Razer munit son Blade 16 d’une batterie de 90 Wh, une capacité notable et courante dans les PC portables dédiés au gaming. Son chargeur de 280 W, plutôt volumineux, pèse pas moins de 840 g, qui s’ajoutent donc aux 2,1 kg du Blade 16.
Le chargeur de 280 W est une jolie brique de 840g. © Les Numériques
Ce Blade 16 aura tenu 9 h 11 min sur notre test d’autonomie en lecture vidéo (Netflix sous Chrome, écran réglé à 200 cd/m²). Une autonomie dans la moyenne très haute des PC portables gaming. Le Zephyrus G16, équipé de la même dalle Oled et du même processeur, tient pour sa part 2 h de moins. Cependant, le Blade 16 (2025) est encore très loin de la sobriété d’un Apple MacBook Pro 16 auquel il entend se frotter, puisque celui-ci peut tenir près de 27 h en lecture vidéo.
Razer a encore du travail pour espérer rattraper le MacBook Pro 16. © Les Numériques
Si vous comptez jouer débranché, il faut savoir que le Blade 16 limite la puissance de la GeForce RTX 5090 à 40 W au lieu de 160 W. Il faudra donc revoir l’ensemble des paramètres graphiques dans vos titres. Nvidia App vous épaule d’ailleurs dans cette tâche. Dans ces conditions, n’espérez pas dépasser 2 h de jeu.
L’accès aux composants du Blade 16 est relativement simple. 10 vis Torx maintiennent la partie inférieure du châssis, qui se soulève alors sans contrainte. À l’intérieur, il est possible de remplacer aisément le SSD, la carte wifi et la batterie. Un second emplacement M.2 est également disponible pour étendre la capacité de stockage. En revanche, la mémoire vive est soudée, principalement à cause de la présence d’un processeur dédié aux PC portables ultrafins.
L'accès aux composants est très simple. © Les Numériques
L'indice de réparabilité est de 5,4/10, une valeur plombée par le prix des pièces détachées, leur disponibilité et le temps de livraison.
Le Razer Blade 16 (2025) se positionne comme un PC portable gaming haut de gamme remarquable, alliant un châssis plus fin, une autonomie améliorée et des performances de jeu exceptionnelles grâce à la RTX 5090. Il séduit autant les joueurs que les créateurs de contenu, malgré quelques compromis comme l'écran brillant et un processeur parfois limitant. Son design élégant, ses finitions soignées et son écran Oled en font un produit désirable.
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