L'Europe adopte des supertaxes jusqu'à 35 % sur les véhicules électriques chinois
La Commission européenne passe la seconde dans sa lutte contre les véhicules électriques chinois qui s’imposent de plus en plus sur notre territoire. De nouvelles taxes douanières sont mises en place.
© Shutterstock/Francisco Duarte Mendes
Bruxelles impose donc de nouvelles taxes douanières sur les véhicules électriques chinois pouvant atteindre jusqu’à 35 % en plus des 10 % déjà en vigueur. Certains États membres, comme l’Allemagne, la Slovénie, Malte, la Slovaquie et la Hongrie, s’y étaient opposés.
Les supertaxes entreront en vigueur jeudi
Notamment car cette guerre commerciale impacte leurs intérêts, surtout Volkswagen qui traverse déjà une crise. Parmi les pays en accord avec la mesure, on trouve la France, l’Italie et la Pologne. Douze pays se sont abstenus, dont l’Espagne et la Suède.
La mesure entrera en vigueur jeudi après sa publication dans le Journal officiel de l’Union européenne. Le but est de protéger l’industrie automobile européenne, soit 14 millions d’emplois, face à ce qui est considéré comme une concurrence déloyale par Bruxelles face aux subventions massives de Pékin.
Des taxes différentes selon les constructeurs
Les taxes seront différentes selon les constructeurs : Tesla (Shanghai) sera taxé à 7,8 %, BYD à 17 %, Geely à 18,8 % et SAIC (MG Motor) à 35,3 %. Les groupes ayant coopéré à l'enquête européenne seront taxés à 20,7 %, contre 35,3 % pour ceux qui ont refusé.
La décision est prise suite à l’échec des négociations entre le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis, et le ministre chinois, Wang Wentao. Le dialogue reste toutefois ouvert pour une possible suppression des surtaxes en cas d'accord.
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